Retour d'experience 3 - Ashrams

Publié le par Thibault

 


          Je quitte donc, en ce vendredi 16 novembre, le nord-est de l’Inde pour revenir à des latitudes plus australes. Le train quitte New Jalpaiguri pour Chennai à 23h20. Sont au programme des festivités quelques 2367 kilomètres, et 48heures de voyage, dans un train bleu nuit comprenant une trentaine de wagons. Cela vaut le coup que je vous décrive un peu cette spécialité Indienne, car même ceux qui connaissent l’Inde ne se sont sans doute pas aventuré en de tels voyage, pour ne pas voir la moitié de leur séjour se passer entre des téléphones hurlant leurs sonneries et des cloportes dévorant les « parota », « dosa » ou autre aliments typiques vous faisant office de déjeuner. Le réseau ferré Indien, c’est l’une des deux grandes fiertés de l’Indien moyen, avec la poste. D’aucuns diront que ce sont les deux seules vestiges inchangés depuis le départ de la perfide Albion. Mais n’allez pas leur dire, ça les vexerait. N’allez pas leur dire non plus que leur poste vous ouvre vos lettres pour vous piquer le chocolat envoyé par la famille, car ils vous répondront illico « I think it happened in France ». Véridique. N’allez pas leur dire non plus que nos trains français roulent très vite et sont plus confortables, et que nous sommes remboursés en partie quand nous arrivons très en retard, parce que primo « très en retard » ce n’est pas ans le vocabulaire Indien, et que secundo ils vous répondront que nos trains roulent vite…quand ils roulent et quand leurs chauffeurs ne font pas grève pour gagner quelques mois de salaire indien en plus. On peut comprendre. Donc, une seule solution, plonger la tête la première dans cet univers à part. Et apprendre la patience. Ou la perdre, c’est selon qu’on l’avait ou non en arrivant. Donc, pour décrire un peu ce wagon, c’est le même système que les wagons couchette français, sauf que ce n’est pas séparé en compartiments. Pas de porte. Des vendeurs de « tchai-confi» (comprenez : thé-café), toutes les 5 min, vous réveillent pour gagner 5 roupies. Les travestis, qui jettent des sorts, font très peur aux indiens, qui ne manquent jamais de leur donner les quelques roupies qu’ils refuseront une minute plus tard à l’enfant cul-de-jatte qui nettoie le wagon pour mendier, noir de crasse. C’est son carma, il avait qu’à mieux se tenir dans sa vie précédente… J’ai l’air de  critiquer, mais je ne donne pas plus. Peut-être un sourire, quand même. Du moins je le faisais au début, jusqu’à ce que je me rende compte que c’est ce qui me valait l’insistance pesante du mendiant pendant 5 minutes de plus, à vous embrasser les pieds. Alors on détourne la tête, ou on l’envoie paître. On s’indianise… 

En revanche, après 48h dans le train, vous connaissez la vie de tout le wagon. Vous vous sentez sale. Eux non, ils prennent une douche dans le train. Après s’être lavé les dents au petit matin, la seule fois de la journée, avant le petit déjeuner. Pour l’haleine. Ils sont très propres, il faut le dire. Et nous français y avons une très mauvaise réputation en la matière. Sans doute un héritage des médisances anglo-saxonnes, allez savoir…

Bon j’ai beaucoup à raconter encore, je ne m’attarde pas. Mais vous imaginez que ça vaut le coup de vivre une telle expérience. Et de la faire partager !

Arrivée à Chennai, anciennement Madras, le dimanche soir. Trop tard pour la Messe dominicale, ici la Messe de 22h à Montmartre n’existe pas. Passons. Sur Chennai, peu de choses à raconter, parce que la ville n’a vraiment que peu d’intérêt. Ah, si, quand même, la tombe de l’Apôtre saint Thomas. J’y ai prié pour les Clément-Bollée, Plessas, Lapenne, Diradourian, et autres Thomas. Il y a sans doute une grâce certaine à prier sur la tombe de celui qui, Apôtre du Seigneur, n’a pas cru sans avoir vu. Ouf, on n’est pas seul. Merci Seigneur !

Chennai--St-thom-Basilica--4-.JPGChennai, ce fut quelques jours d’amitié partagés avec les volontaires MEP locaux enseignant au Loyola College, Claire et Claire, qui m’ont accueilli comme un roi, et avec des étudiants français de la catho de Lille ou d’Albert le Grand à Angers (parfois ex-volontaires MEP depuis peu, n’est-ce pas Louis). Une soirée mémorable « trivial poursuite », de bonnes bouffes, et la découverte d’un centre pour enfants handicapés tenu par les sœurs de Mère Teresa, où vont Claire et Claire chaque matin. Des jours bien sympas, et reposants.

Mais le grand intérêt de mon passage à Chennai, ce fut la rencontre du Père Ceyrac. Vous le connaissez sûrement de nom : jésuite né en 1914, arrivé en Inde en 1938 ou 1939, ordonné prêtre dans les Himalyas le 21 novembre 1945, il est connu en France pour ses nombreux livres spirituels et son action démesurée auprès des pauvres et de la jeunesse Indienne. Il vit au Loyola College, maison élitiste Indienne tenue par les jésuites. Ce collège qui organise les cours de telle manière que les étudiants boursiers aient cours le matin, à 60 par classe, et les enfants de bonne famille l’après-midi bien tranquilous pépère n’est pas à l’image du père Ceyrac, qu’un mendiant différent chaque jour attend devant sa porte quotidiennement, pour le plus grand plaisir de ses confrères jésuites indiens… Mais bon, ne jugeons pas de ce qui nous parait étrange, émerveillons nous plutôt de ce qui est beau. Et ce qui est beau au Loyola Collège, c’est le Père Ceyrac. Sa vie, son œuvre. Une béquille au bras, et les sandales qui traînent, le visage très marqué, il semble assez fatigué de cette vie, de cette œuvre. Mais quelle joie intérieure ! J’ai passé une bonne heure et demie avec lui à évoquer des sujets multiples. Après cet entretien, ce ne sont plus ces aspects extérieurs pénibles que je retiens, mais bien cette profonde humilité qui lui font rire de sa mémoire qui flanche de temps en temps, et cette JOIE. Ce sourire. Il est à la fois fragile et impressionnant. Avec un grand sourire, il évoque sa vie sacerdotale qui ne fut que joie. Les larmes aux joues, la voix faible, il évoque la vie de saint François-Xavier, qui avait « toujours le Nom de Jésus sur la lèvre ». Quand je lui demande ce qui le rend triste, il me répond que Jésus n’est pas assez aimé. Une sorte de foi pure, d’amour intensif dénué de toute pudeur. Il me répond aussi que ce sont des larmes de joies face à la beauté de la vie de ce saint. Heureux les cœurs purs… Pendant ses sermons, lors des différentes Messes qu’il célébra en ma présence, il pleura plusieurs fois, en demandant tout haut au Seigneur et à nous de le pardonner de ne pas toujours avoir été un bon prêtre. A 30 ans, ce serait de l’orgueil. Mais à 93 ans, c’est un trésor d’humilité.

Je retiens aussi de lui ce qu’il m’a dit à propos des indiens, lorsque j’évoquais avec lui la difficulté de combler le fossé culturel, et de passer à un stade plus approfondi de mes relations au peuple du Sous-continent. Il me répondit indirectement par un emballement fantastique sur la culture indienne, sur les textes sacrés hindous, sur leur langue, le Sanskrit. Il me rappela que les Indiens étaient très doués en sciences, et que les chiffres arabes étaient en fait…indiens. Les maths ne m’ont jamais fait rêver, mais j’ai compris dans la bouche du Père qu’il était devenu l’un d’eux. L’ami intime de Chirac, de Kouchner, de l’Abbé Pierre était davantage indien que français. Et d’avantage ami des pauvres que des grands de ce monde qu’il a pourtant largement côtoyé. 

Le Père Ceyrac m’aura marqué, et je ne suis pas satisfait de la manière dont j’en parle ici, tant on ne peut se faire une véritable idée de qui il est qu’en le rencontrant. Et, déjà, en lisant ses livres. L’un d’eux a pour titre : Tout ce qui n’est pas donné est perdu. Un bel autoportrait.

Revigoré par cette rencontre, et par ces quelques jours reposants à Chennai, je pars pour Shantivanam. Bus de nuit vendredi soir (350km, 9H30 de trajet), accompagné de Claire Fortin et Louis Le Blan, et visite de Trichy, ville renommée pour son temple hindou et le magnifique (pour une fois…) Gopuram qui lui fait face. Après une journée de déambulations dans cette ville bien agréable, nous partons pour Kulitalai, à 35 minutes de Trichy. Arrivée, pour les premières Vêpres du Christ-Roi, à Shantivanam, « La forêt de la paix », littéralement. Cet « Ashram » chrétien fut le premier du genre, fondé en 1950 par deux prêtres français, l’Abbé Jules Monchanin, prêtre diocésain Lyonnais, et le RP Henri Le Saux, bénédictin exclostré de Kergonan. Un Ashram, terme typiquement indien, c’est un lieu spirituel, quelqu’en soit la religion. Un lieu religieux de paix et de recherche de Dieu. Le père Monchanin, passionné de l’Inde et de sa culture religieuse et monastique hindoue multiséculaire, entend un appel à favoriser « l’assomption » du Christianisme dans l’Indouisme, c'est-à-dire provoquer l’épanouissement de l’érémitisme hindou dans le Christianisme à travers une « inculturation » de celui-ci. Plutôt frileux d’un premier abord, je découvre en lisant les œuvres de Monchanin la richesse de sa pensée et de sa théologie. Il fut en admiration pour Teilhard de Chardin, et un grand ami d’Henri de Lubac. Il était tout sauf bête, évidemment.

Mais, malgré tout cela, je fus déçu par l’Ashram en sa dimension religieuse. Avec le sentiment que ça ne correspondait pas tellement à l’idée originelle. Un certain syncrétisme, assez dérangeant, s’y fait jour. Ce fut pour moi l’occasion de beaucoup réfléchir sur ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas dans mon rejet de cette approche pluri religieuse. Ce qui est légitime, me semble-t-il en fin de compte, c’est tout ce qui n’est pas dicté par la peur. Le rejet de protection ou d’auto-défense, naturel en soi, ne permet pas d’être en vérité. J’ai donc joué le jeu jusqu’au bout, acceptant avec joie certaines traditions hindoues christianisées (le troisième œil sur le front, la vénération de la flamme comme symbole du Christ, etc.…), mais en continuant d’être dérangé par la lecture des versets sikhs, musulman ou hindous pendant l’Office. Non pas que ces textes ne soient ni beaux, ni à connaître (tout est à connaître !), ni à étudier, ni même à prier personnellement. Mais l’Office de la prière des heures par lequel l’Église prie dans son universalité n’en n’est pas, me semble-t-il, le lieu et l’heure les plus adaptés. J’ai aimé commencer les temps de prière et de méditation par le son ancestral « Om», celui que vous connaissez à travers les caricatures des bouddhistes en lotus dans nos films bien franchouillard (style un Indien dans la ville avec Arielle Dombasle et ses chakras…) : Ce mot Om évoque le Verbe créateur, source de toute chose et de toute vie spirituelle. OK. En revanche,  je n’ai pas aimé voir des adeptes de toutes les religions avoir accès à la communion sacramentelle. Quel sens ? Saint Paul prévient que certains communient pour la vie éternelle, d’autres pour le feu qui ne s’éteint pas. Ou quelque chose dans ce goût-là. Si l’on prend les textes sacrés des religions du monde au sérieux au point de les lire à l’office, ne pourrait-on pas faire de même avec les nôtres ? Bref, j’ai beaucoup réfléchi, et je ne crois pas que ce jugement soit le fait d’un manque d’ouverture, ou de peur. Juste d’un peu de bon sens. Et de confiance en l’Église. Oui, mais ces religieux, membres de l’ordre des camaldules (branche bénédictine), sont Indiens. Et qui dit Indien dit souvent personne ayant la certitude qu’un blanc, c’est un Chrétien baptisé. C’est ce que le supérieur m’a dit en guise de réponse. Bref, je vous fais partager ça, parce que ce fut une certaine remise en cause pour moi. J’ai du réfléchir sur des sujets auxquels je n’avais jamais réfléchi avant. C’était trop évident. Aujourd’hui, ce n’est plus évident, c’est réfléchi. La foi adulte, me direz-vous. C’est sans doute mieux ainsi !!

Après le départ de Claire et Louis, dès le dimanche soir, je pensais que cette semaine serait une bonne semaine de solitude. Que nenni ! Outre ces bénéfiques questionnements, Shantivanam fut un lieu de rencontres extraordinaires. La première fut celle de Michael, anglican britannique, et de Christian, allemand Luthérien. Mon si vif désir d’unité chrétienne en a pris un bon coup, mais alors vraiment un bon ! Mieux vaut être réaliste, et savoir que l’unité des chrétiens est un grand chantier. Par exemple, moi qui ai toujours trouvé assez ridicule le concept d’Église nationale Britannique, dont le chef spirituel est tout de même la Queen Lady, j’ai bien dû admettre que ce n’était pas ridicule pour tout le monde… Mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel est que mes deux interlocuteurs paraissaient se rejoindre dans un point de vue commun, très protestant au demeurant, selon lequel l’important est de partager le repas du Christ ensemble. « Mais le Pape ne veut pas ». Merci les médias, merci à tous ces gens qui, comme on dit, sont pour la paix dans les ménages. Comme si le Pape ne voulait pas… La question est : partage-t-on la même foi ? Non. Eux ne voient dans le pain de la Sainte Cène qu’un symbole représentant le Christ. Y communier serait donc, à nos yeux, sacrilège. Pour ceux qui me lisent et qui ne partage pas la foi catholique, je vous conjure de croire que ce n’est pas fermeture, mais souci de Vérité. Comment un prêtre peut-il donner Dieu en substance à quelqu’un qui n’y voit qu’une image de Jésus ? La communion au même sacrement provient de la communion à la même foi. Jésus aurait pu partager la sainte Cène lors des grands rassemblements de foule dont il était fréquemment la cause, mais il a offert son Corps à ses disciples. Les fidèles, littéralement « ceux qui ont la foi ». En revanche il a dit « prenez en tous ». Nul doute que nous devons faire en sorte de parvenir à la même foi. Bref, je vous livre mes réflexions personnelles. Ce sujet est assez passionnant ! A ces questions qui ont quelques siècles maintenant, nous avons pris beaucoup de plaisir à discuter, mes potes « prots » et moi. Et nous avons, voilà qui est important, prié ensemble. La rencontre fut donc complète.

Autre rencontre assez géniale fut celle de Gérard et Murielle, français d’une cinquantaine d’année convertis au bouddhisme zen. Je ne peux pas tout vous raconter, mais je me sens bien moins ignare sur le bouddhisme aujourd’hui. D’ailleurs, pour rassurer les chrétiens, les bouddhistes aussi ne sont pas très unis. Petit Véhicule, Grand Véhicule… J’ai eu le droit à une formation complète, ainsi qu’un massage thaï d’une heure et quart. Ce qui m’a frappé dans notre rencontre, c’est que ces bouddhistes ont pour premier objectif la fuite de l’ego, et de la souffrance. J’ai saisi, de loin, la pertinence de cette doctrine. Mais ma foi ne me permet pas d’aller plus loin. Ce que je retiendrai néanmoins, c’est que les bouddhistes axent largement leur argumentation sur l’expérience personnelle. C’est assez frappant : vous rencontrez souvent des chrétiens qui vous parlent de leur expérience personnelle de Jésus Christ ? Moi non. C’est sans doute qu’il n’y a pas beaucoup de recherche de cette expérience de vie avec le Christ. Avec celui qui donne tout son sens à la souffrance, en l’ayant sublimé lui-même, et qui ouvrirait sans doute une porte de réflexion à ces français qui se sont détournés de leur religion faute de témoin. Peut-être.

La troisième rencontre importante fut celle d’Angelo, Yoghiste italien, peintre, vivant à Nice les 6 mois de l’année où il n’est pas en Inde. Il me parle de la « gentille petite histoire » qu’est la théologie chrétienne. Sa grande question, dans notre discussion, fut : « Jésus nous sauve, Ok. Mais pourquoi ? Et de quoi ? » Question fondamentale, question de tous nos contemporains chrétiens ayant perdu le sens du péché, et donc de Dieu. Je lui parle donc du péché, du péché originel. Tout se tient, mais il faut admettre que cela ressemble de plus en plus à la « gentille petite histoire » dont il parle. Il est bon de faire l’expérience des limites de sa force de persuasion. Il m’a avoué que rien n’est bête dans cette théorie du péché originel, mais que c’est là le domaine de la foi. En effet. Et, j’ajouterai, de l’expérience personnelle. Si l’on ne fait pas l’expérience de ce besoin d’être sauvé, et de la joie que procure cette expérience d’un amour inconditionnel de Dieu pour nous, il devient difficile de justifier notre foi. C’est bien ce que saint Pierre conseille, lorsqu’il écrit : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. » (I Pierre III, 15).

J’arrête là pour les réflexions, vous devez être fatigués…

Après cette halte fort profitable, comme vous avez pu le lire, à Shantivanam, je rejoins à Cochin (côte Malabar, sud-ouest de l’Inde) Antoine Darbon et Alban de Cacqueray, volontaires MEP à Mysore. Nous visitons Fort-Cochin, magnifique patchwork judéo-indiano-portugais, puis nous partons pour 5 jours dans un autre Ashram, dans les hauteurs du Kerala. Bonne pause retraite pour eux, et poursuite de mon tour spirituel pour moi. Je ne m’étendrai pas à propos de cet Ashram, tout simplement génial. On y retrouve la simplicité Cistercienne mêlée au monachisme indien. Accueil extraordinaire. Cadre grandiose, silencieux et montagneux. C'est la photo jointe a ci-dessous: vous y voyez, de haut, le monastere, perche sur sa colline. Kurisumala-Ashram--9-.JPGAllez voir les photos ! Je me suis fait couper les cheveux là-bas, et le moine m’a fait une coupe…de moine. La tête rasée, et la barbe qui pousse depuis début septembre, ça donne un résultat pas loin des franciscains du Bronx… ou du Père Noël, à vous de choisir. Moi j’ai choisi, je vais me raser. Enfin ça fait longtemps que je le dit, et puis la barbe est encore là…IMG-0290.JPG

Après cette dernière halte, je rentre avec mes compagnons à Mysore samedi dernier, en passant par les magnifiques « Back waters » du Kerala, sortes de canaux vénitiens desservant des villages entiers dans la campagne keralaise, parallèlement à l’Océan. Magnifique. Backwatters--23-.JPGEt depuis, je prépare mes cours, me repose un peu, et… écris ces articles !!! Reprise le lundi 17, après un weekend prévu à Bangalore pour la première communion des enfants français expats… Bon déjeuner en perspective !

Merci pour votre patience à lire ces lignes écrites sans modération. Je sais que certains d'entre vous n'ont pas de facilite a lire toutes mes reflexions religieuses, et que c'est un sujet plutot omni present. Mais ce blog m'est un moyen de partager ce que je vis. Et ce que je vis, c'est principalement ca... Ce mois de novembre fut une vraie bénédiction, j’espère avoir pu vous léguer un peu de cette bonne expérience. Bel et fructueux Avent à tous, dans l’attente de Celui qui vient combler nos cœurs.

 

 

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T
Merci beaucoup Thibault pour ton expérience si bien partagée via le blog. Nous pensons bien à toi, et te souhaitons une belle fête de la Nativité !
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C
Merci mon cher thibault pour toutes ces nouvelles que tu nous fait partager: quelle richesse!<br /> Je prie bien pour toi et aurai une intention particuliaire le soir de noël(me rappellant les quelques noël passés ensemble!) loin des tiens mais tout proche du Bon Dieu, c'est surement un des endroits ou il se fera le plus proche de toi dans cette nuit de Noël, en ces lieux de pauvreté et d'isolement....<br /> Sursum corda<br /> thomas
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O
coucou T'hibhô! qu'il est beau ton blog! je suis soufflée je dois bien dire que ça fait rêver... un tres joyeux noel!
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